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Top Albums 2013

32. Ron SexsmithForever Endeavour

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J’ai lu un peu partout qu’il était urgent de se pencher sur ce songwriter américain qui sortait cette année rien moins que son treizième disque. Jolie découverte pour ma part qui n’est pas sans rappeler le meilleur de Paul McCartney ou de David Mead.

31. Washed Out Paracosm

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Au sortir de l’été, quand les jours raccourcissent et le soleil tombe un peu plus tôt, c’est à ce moment-là que Paracosm a éclaboussé l’herbe jaunie pour poser un pied craintif sur les premières rosées fraîches. Album fleuri, éclatant par ses couleurs et sa lumière, le nouveau Washed Out sait nous prendre par la main pour nous mener dans ce coin désert qui, malgré la découverte, nous semble si familier. Comme une maison d’enfance, ses parfums, ses craquements. Ce disque offre un voyage sensoriel et mélancolique que l’on a du mal à esquiver. Il suffit alors de s’y laisser glisser.

30. The Leisure SocietyAlone Aboard the Ark

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Habitué de mes classements ces dernières années, The Leisure Society rempile pour un tour avec un bien bel album plein de mélodies efficaces. Disque plus inégal que ses prédécesseurs, Alone Aboard the Ark touche de nouveaux sons, tente quelques intrusions dans des univers inhabituels mais réussit plutôt bien dans tous les domaines. The Sober Scent of Paper , véritable pépite, montre que la folk leur colle à la peau et que c’est là qu’ils excellent, sans aucun doute.

29. PhoenixBankrupt!

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Plutôt réticente vis-à-vis du groupe français le plus américain, j’ai malgré tout laissé traîner une oreille sur ce disque en essayant de laisser mes a priori sur le bord de la route. Finalement, l’ensemble révèle une rare cohérence. Sonorités kitsch au possible, on frise parfois le ridicule mais c’est peut-être aussi là que se trouve l’originalité : créer du neuf avec du délavé. Bankrupt! me rappelle les tapisseries des années 1970, les chaises en formica et les chemises à grands carreaux. Un peu comme ces périodes de notre enfance auxquelles on repense avec le goût de la menthe aux lèvres, chaque chanson nous ouvre les portes d’un passé musical qui finalement ne nous a jamais totalement quitté.

28. MobyInnocents

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J’ignore depuis combien d’années j’avais délaissé Moby, dont les disques me paraissaient bien creux comparés à ces sensations de Play ou 18 qui me glacent encore le dos quand je les remets dans mes écouteurs. Synonymes de vide intersidéral, d’apesanteur vitale, de perdition absolue en plein cœur d’un monde voltigeant de toutes parts, ses compositions aériennes m’ont à nouveau transportée. Autre époque, autre regard mais je ne renie jamais d’aussi belles sensations qui retoquent à la porte.

27. Justin TimberlakeThe 20/20 Experience

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Aux premières notes, ce disque pose les bases d’une claire influence soul, assumée sans tourner autour. Il faut dire ce qui est : Justin Timberlake est un artiste talentueux. Appliqué et sans prétention. The 20/20 Experience offre en conséquence une piste de danse pour les amoureux des rythmes langoureux. Ingénieux, il réussit la difficile tâche de renouveler brillamment un univers dont les gloires sont férocement ancrées dans la conscience collective. Défi relevé haut la main.

26. Ocean Color ScenePainting

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L’efficacité britannique revient chaque année avec des galettes de cette qualité. Painting sent les rues mouillées, la pluie incessante des nuits froides, mais tout à la fois la chaleur humaine des pubs sous-terrain, et cette lumière tamisée si particulière qui fait danser les ombres. Sans fioriture, ces quatorze titres peignent avec énergie le tout meilleur de la britpop renouvelée.

25. Biffy ClyroOpposites

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Mes éternelles premières parties ont frappé fort cette année. Artwork splendide œuvre du talentueux Storm Thorgerson, qui nous a quittés cette année, au service d’un disque d’une immense qualité. Seul bémol : sa longueur, qui rend évidente l’inégalité du tout. Malgré cela, Opposites parvient à souffler une nouvelle énergie, battante, percutante, bravant les éléments. Forts d’une base rock travaillée avec acharnement depuis presque deux décennies, le trio écossais hausse ici un peu plus son niveau par des compositions instrumentales plus sophistiquées, parfois à la limite. Biffy Clyro n’est qu’à quelques marches de la gloire planétaire si l’on en croit les critiques.

24. TravisWhere You Stand

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Je mentirais si j’omettais de dire que cet album m’a déçue. Le groupe de Fran Healy n’a eu de cesse d’offrir tout au long de sa carrière des petites pépites d’or brillant de mille feux, et chacun de leurs disques faisait apparaître des nouvelles étoiles à ranger dans ma boîte aux trésors. Je ne remettrais jamais en doute leur qualité artistique mais Where You Stand m’a donné l’impression d’avoir un peu trop succombé aux chants de la facilité pop. Un peu moins sincère peut-être, un peu moins vibrant. Cela dit, l’écoute n’en est pas moins agréable et je n’ai qu’une hâte : la tournée. C’est là que tout débuta et là que tout fera sens, une fois de plus.

23. Manic Street PreachersRewind the Film

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Est-ce le titre qui décline la teneur de l’œuvre ou bien l’inverse ? Toujours est-il que l’écoute du dernier Manics ressemble à un visionnage cinématographique. Rewind the Film regorge d’images, voyage sur les routes et nous emmène à la découverte de paysages qui sentent bon l’automne. Bande-son parfaite pour une saison rousse, on s’y aventure avec bonheur. Une fois de plus, les gallois ont su allier justesse, simplicité et émotion.

22. IAMXThe Unified Field

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Après l’immense déception de Volatile Times, Chris Corner revient en 2013 avec de nouvelles compositions dignes de son talent. La beauté ne rime pas avec facilité, et plus les années passent, plus ses créations démontrent qu’il est maître dans l’art de la descente aux fins fonds de l’âme. Rude labeur que celui de s’aventurer dans ces pénombres, mais le rendu artistique n’en ressort que plus fort. Vivement la tournée de ce nouveau bijou.

21. Bill CallahanDream River

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Rien que pour sa voix, il est déjà certain que toute nouveauté de Bill Callahan atterrira dans mes écouteurs. Charme absolu, country moderne pleine d’émotion, Dream River invite, comme ses prédécesseurs, à un voyage en terre vierge et grands espaces américains. On s’imagine en pleine nature, au bord d’un feu crépitant, et la nuit nous appartient jusqu’à l’aube où les notes de cette guitare nous mèneront sur d’autres routes, plus loin encore.

20. Marques ToliverLand of CanAan

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Jolie découverte en première partie de Beach House, du R’n’B à la sauce classique, une base de violon solo et un chant à couper le souffle, voilà la recette de Marques Toliver. C’est avec seulement quelques chansons dans son cartable qu’il est monté sur scène, muni de son petit instrument, et qu’il a coupé le souffle à une salle bien peu acquise à son art. Grande performance qui m’a tout naturellement poussée à me tourner vers son premier disque. Allez-y, vous avez mon accord.

19. The MissionThe Brightest Light

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La tournée d’adieux passée aux oubliettes, la bande de Wayne Hussey n’a pas tenu bien longtemps loin des studios et des guitares. À notre plus grand bonheur, les anglais ont ressorti leur plus bel attirail pour nous embarquer à nouveau au cœur des majestueuses vibrations dont ils ont le secret. Album long à apprivoiser, il incarne à la perfection la beauté des meilleures compositions du groupe, authentiques, envoûtantes.

18. Steven WilsonThe Raven That Refused To Sing (And Other Stories)

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Ovni musical, génie inclassable, intellectuel du métal progressif, Steven Wilson incarne l’absolu artistique. Le grand blond à lunettes mérite à nouveau les plus fines attentions avec cette nouvelle sortie. Après son magnifique Grace for Drowning, véritable chef d’œuvre, il revient avec un projet un peu moins important mais pourtant de très haute facture : frissons garantis sur des solos de guitare mixés par le grand Alan Parsons. L’obscur labyrinthe nous perd, accrochant notre cœur sur les épines de ses roses glacées. Steven Wilson, ou l’évidence d’un besoin profond de toucher du doigt le doute et le mystère pour mieux comprendre l’Homme et ses noirceurs viscérales.

17. Depeche ModeDelta Machine

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Certes, nous sommes là bien loin des claques du passé, mais allons de l’avant et oublions cette carrière immense. Impossible. Ne serait-ce qu’en comparaison avec le vide intersidéral de Sounds of the Universe, aussi creux que son titre est prétentieux, un album de Depeche Mode sera immanquablement une énième comparaison. Dans ce flot d’analyses plus ou moins bien argumentées, la vérité vient du direct et de ce que ces jeunes gens ont dans leurs tripes. Et il ne fait aucun doute que ces nouvelles moutures s’insèrent plutôt bien dans des setlists pleines de chocs émotionnels et de souvenirs qui font partie de nos vies. C’est déjà une belle victoire.

16. EminemThe Marshall Mathers LP2

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Après mon coup de cœur pour Recovery, mon intérêt pour le Shady a entrepris un virage à 360º. Ce que j’ai aimé dans ce rétablissement, signe d’un renouveau, c’était cette force implacable, violente, cette manière si puissante de m’enfoncer dans des spirales, tête sous l’eau, pour apprendre à reconstruire pierre par pierre les marches d’une issue qui serait intégralement mienne. 2013 semble un brin moins vitale, il est presque impossible de se maintenir en vie si longtemps dans de telles conditions. Pourtant Eminem réussit encore une fois à puiser dans les méandres d’une souffrance qu’il a bien du mal à abandonner. Comme un mal indispensable à sa survie. Et c’est cette sensation que je tiens parfois bridée qui me ramène sans cesse à vibrer à l’écoute de ces cris pourtant si éloignés de ce qui m’émeut habituellement.

15. VillagersAwayland

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Monté très haut avec son premier opus, le petit Conor nous livre deux ans plus tard une nouvelle merveille dont il est recommandé d’abuser sans modération. Le phénomène du second disque après un tel premier éclat n’a pas touché l’irlandais et sa bande, bien au contraire. La créativité est au rendez-vous, et il susurre encore à nos oreilles ses histoires de mélancolie colorée. Des arrangements d’une rare qualité viennent apporter à ce travail final une touche de perfection palpable. Ne manque plus qu’une tournée digne de ce nom.

14. SuedeBloodsports

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Comme en écho au retour fracassant de David Bowie, Suede ravive avec éclat le glam rock et son âge d’or. Bloodsports aurait parfaitement tenu sa place dans les bacs britanniques des années 1970. Brett Anderson et sa fragilité maladive posent une voix vibrante de vérité sur des mélodies criantes d’émotion. Ce retour perdu d’avance fait figure de miracle, et chaque chanson semble être la dernière d’une existence marquée par une chute vertigineuse dans les abysses infernaux de l’auto-destruction. Dernière lutte, dernier espoir, pour renaître enfin du néant. Et étinceler enfin.

13. AustraOlympia

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Le voici, le voilà, mon unique disque féminin de l’année. Entêtant, enivrant, percutant, Olympia telle une bombe électronique, m’a rappelé les perles de The Knife, celles dont le tempo résonne dans mes tempes et mon estomac à chaque écoute. Et il m’a rappelé la diablesse Lisa Gerrard et sa voix glaçante, cri d’enfer et de douleur. Tout au long de cette année, j’y suis revenue, comme happée. À suivre de près.

12. David BowieThe Next Day

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Ce fut un coup assurément réussi. Du haut de ses soixante-six ans, le maître du glam rajeuni démontre une fois de plus qu’il n’a pas dit son dernier mot. The Next Day est un sérieux pied de nez à ses opposants, plein d’allusions, de clins d’œil canaille, et de vie. A ceux qui le propulsaient déjà dans la tombe, il répond grâce à un talent immense et un humour sans pareille. Ce n’est pas un disque de plus. C’est une pièce qui remet les choses à leurs places, et qui rappelle aux mémoires trouées que la passion artistique et le rock ne se perdent pas avec l’âge. Inégalable Monsieur Bowie.

11. Paul McCartney New

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2013 ou l’année des papis en forme. Écoutez donc ce disque sans savoir qui en est son auteur-compositeur et vous sentirez l’adrénaline typique des moments de découverte, instants de bonheur suprême et intense qui accompagnent les émotions lors de premières écoutes inconnues. New balance dès ses premières notes de quoi faire pâlir bien des groupes se réclamant du rock. On a du mal à comprendre comment, après tant de disques, tant de tournées, tant de vies musicales, Sir McCartney trouve encore l’inspiration pour créer et se renouveler. Inépuisable génie.

10. Queens of the Stone Age … Like Clockword

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On a souvent du mal à savoir à quoi s’attendre en live avec les QOTSA. Côté disques, rares ont été les déceptions. Cette nouvelle sortie ne déroge pas à la règle : une belle mouture. J’aurais tendance à dire qu’elle dépasse même la précédente, qui pourtant avait fait clairement partie des grands disques de l’année 2007. La bande de Josh Homme ne fait pas partie de ces groupes qui sortent un disque tous les deux ans, elle sait se faire attendre et désirer. De cette manière, les précédents albums refont auprès d’un auditoire chaque fois plus nombreux un chemin de (re)découverte nécessaire. Il ne s’agit là que du sixième travail des californiens, la qualité n’ayant jamais failli. Moins stoner et plus facile à l’oreille, …Like Cockword marque sans doute un tournant dans ce qui a toujours été une ligne bien tracée, s’appuyant sur une qualité mélodique fruit de la multitude de collaborations qui font de ce groupe une plaque tournante en termes de références.

9. Stuart WarwickSailors

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Sailors remporte haut la main la palme de l’artwork le plus laid de l’année mais heureusement, ce qui se trouve dans ce disque permet de faire oublier son emballage. Voix d’ange, Stuart Warwick nous livre un disque sensible, lumineux, dont les compositions sophistiquées renforcent la pureté. Je n’ai pas résisté longtemps et je me suis laissée embrasser par cet album, dans sa bulle limpide et hermétique, repoussant tout bruit extérieur pour une meilleure introspection. Album-concept dont le thème central se décline autour de l’identité, le rendu ambitieux met en exergue un talent fou à faire verser des larmes.

8. EditorsThe Weight of Your Love

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Mes petits chéris de Birmingham repartent pour un tour après quelques modifications au sein du groupe qui n’ont pas été sans conséquence dans le travail de composition. Plus le temps passe et plus Tom Smith se hisse tout en haut de ma tour des voix bouleversantes. Même la mielleuse What Is This Thing Called Love ne me laisse pas insensible. La sensiblerie ne leur sied guère pourtant, et le disque s’en ressent un peu, hélas. Heureusement, il reste encore beaucoup d’émotions à vivre sur des titres plus vigoureux, qui rappellent certaines compositions de An End As a Start. Comme ses prédécesseurs, The Weight of Your Love devient entêtant avec le temps et parvient à s’imposer comme une évidence.

7. 65daysofstaticWild Light

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Je dois avouer que je ne m’attendais pas à une sortie si rapide de leur part, ni à un tel niveau. C’est depuis leur première partie assurée brillamment au concert des Cure en 2008 que je n’ai pas décroché. Un peu à part dans la galaxie post-rock, les anglais ont l’art d’allier l’électronique et les guitares saturées propres du courant, ce qui donne une dimension multiple à la réverbération sonore qu’ils déploient. Wild Light enfonce le clou avec puissance, il frappe et frappe encore dans les tympans jusqu’à épuisement. Et lorsqu’il reprend son souffle, c’est pour repartir de plus belle et ne laisser le temps qu’au cœur de battre encore plus fort. Ne rien lâcher, surtout pas, prendre cette grande inspiration, et l’oxygène viendra d’ailleurs, sensorielle, presque tactile. Comme un second souffle vital.

6. Arcade FireReflektor

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Encore un artwork digne du musée des horreurs. Passons. Arcade Fire transite, prend un virage, fait marche arrière puis repart en trombes. Tout ce que touchent les canadiens se convertit en pépite. J’aime ce mélange de douceur et de tumulte, cet art de réunir les éléments les plus éloignés pour en faire un cocktail plein de vie et de vérité. En seulement quatre disques, ils ont su s’imposer sur le panorama musical mondial, par leur originalité et leur volonté de ne jamais s’éloigner de leur identité profonde. Reflektor sert de prolongement indiscutable de The Suburbs malgré un éloignement musical assez clair. Il aurait sans nul doute gagné des places à sortir plus tôt dans l’année.

5. Nick Cave & the Bad SeedsPush the Sky Away

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Petite obsession de l’hiver, ce petit bijou démontre encore que les papis du rock font de la résistance. Et ce à notre plus grand bonheur. Neuf petits titres, mais neuf langoureuses chansons d’une mélancolie en noir et blanc, ramenant en soi des souvenirs inattendus. La simplicité mélodique traduit une profonde volonté de s’en tenir à l’essentiel.

4. Explosions in the Sky & David WingoPrince Avalanche

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Les disques des Explosions in the Sky ont toujours fait figure de bande-son dans ma vie, celui-ci, quelle que soit son origine, sera l’une des perles de cette année. Bande-son plus qu’album de post-rock, il tient tout seul autour d’une colonne vertébrale jouée au piano, et se déploie autour, comme les feuilles d’un arbre millénaire qui se renouvellent au changement des saisons. Chaque écoute pour un monde, un renouveau, et une ballade dans le temps qui prendra des allures de résolutions futures. Piano, quand tu nous tiens.

3. Nine Inch NailsHesitation Marks

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C’est avec un immense regret que, malgré une réflexion poussée et des tergiversations intellectuelles tout à fait subjectives, je ne peux que positionner ce disque en troisième place. Déjà l’artwork en rouge et noir m’a immédiatement plu, Rob Sheridan aidant. Mais qu’en est-il du reste ? Retrouver les sonorités de Nine Inch Nails dans de nouvelles compositions, la voix du maître, si précise, si intense, si proche de moi, cela faisait si longtemps. Je n’attendais rien de précis. Pour ne pas dire que je n’attendais rien, en réalité. J’aime et j’aimerai toujours profondément ce que représentent ce groupe et son créateur pour le pouvoir que sa musique exerce sur mon être, me projette avec violence d’une vibration à l’autre, me bouleverse à chaque écoute sans crier gare. Comme une main en permanence accrochée à mon corps, elle me tire, me malmène, et me pousse à en redemander. Hesitation Marks marque une nouvelle étape malgré tout, post concerts, avec une vision toute chamboulée et une facilité bien plus grande à plonger la tête la première dans le grand bain sans avoir pris le temps d’apprendre à nager. Sauter dans le cratère sans fond et se sentir voltiger. Vivement le nouveau trentathlon.

2. Arctic MonkeysAM

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Les petits singes sont devenus grands. À tel point qu’ils ont doublé les meilleurs cette année, fruit d’un travail rigoureux de lavage de cerveau infatigable. AM puise sa force dans la soul la plus pure, dans le stoner, dans le rock britannique de haute qualité. Bref, ce disque réunit en trois petits quarts d’heure un condensé de gros son et de rythmiques endiablées au service de la voix si particulière d’un Alex Turner en éclosion lente mais constante, sur une pente ascendante qui promet encore des compositions à la hauteur de son talent. Le registre des Arctic Monkeys évolue petit à petit mais trace son chemin, fort de références de plus en plus assumées. Bref, après soixante ou soixante-dix écoutes, AM parvient encore à m’emporter bien loin, loin même de ce que le groupe proposait à ses débuts. Rien à redire : ce disque est une merveille.

1. The NationalTrouble Will Find Me

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Il fallait bien un opus de gros calibre pour pousser vers le bas toutes ces sorties qui ont fait de 2013 une année musicale riche et pleine de renouveau. J’ai bien peur que la noirceur ne l’emporte encore une fois sur la musicalité, la capacité à m’émouvoir restant une condition sine qua non pour trôner en première place. À l’image de son titre, cet album remue en moi des frissons incertains, et glisse sans lutter dans mes veines. Il me rappelle les tout meilleurs Interpol, ces guitares criantes, ce chant proche de l’appel et par-là même de ce qui traîne dans les tréfonds de nos âmes. Trouble Will Find Me, comme il le chante, et ne me laissera pas indemne.

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