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Les aventures de PBN au Pitchfork Music Festival - Jour 3

J'adore commencer mes articles par la fin alors allons droit au but, cette 3e journée était géniale. Voilà ça c'est bon c'est fait merci. On peut commencer.

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Je passerais brièvement sur ma première erreur de parcours, celle de faire confiance à un des gars de la sécurité qui me laisse sortir du festival par le côté (je venais d'entrer) car voilà j'avais oublié de retirer des sous. Du coup, les gars de l'entrée ont bien failli ne pas me laisser entrer de nouveau après ("toute sortie est définitive", enfin vous connaissez la chanson). Mais bon, je n'ai rien à me reprocher, alors je hausse un peu le ton, ils deviennent compréhensible, et ça passe tout seul. Petite frayeur.

N'étant pas très pressé et déjà occupé sur Paris à ce moment là, j'avais loupé Isaac Delusion, qui jouais une petite demi heure et qui est l'auteur d'un chouette titre, Early Morning. C'est bête, parce qu'apparemment c'était bien (dixit des gens avec qui j'ai discuté en attendant Purity Ring). Bon, peu importe, il y a 13 groupes ce soir. J'arrivais sur Cloud Nothings. Je ne connaissais pas mais de loin ça n'avait pas l'air spécialement ma cam, un truc déjà entendu d'un groupe qui m'aurait déjà laissé la même impression. L'occasion pour moi de faire un petit tour dans la grande halle du parc de la villette, ancien abattoir et lieu de festivals à tendance rock (merci Adrien pour la précision).

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Lorsque je rentre, les stands pour manger sont sur la droite, avec du choix (burgers, mexicain, végétarien, tartes, etc ..). La grande allée est agrémentée sur les côtés de toilettes extérieures et de stands Heineken. On y croise sans surprise le public que l'on imagine aller au Pitchfork Music Festival. Beaucoup de jeunes filles bien habillées, de barbus ou de moustachus qui n'on pas oublié leur rayban. Moins que ce que je pensais cela dit. Une fois dans la partie principale, le grand hall, deux scènes se trouvent face à face. Cela permet de gagner du temps entre les concerts pour tout installer, ce qui se résument parfois à une minutes après que celui d'en face ai terminé. Un escalier mène vers l'immanquable vestiaire (un jour les gens qui ont des sacs à dos comprendront qu'ils ne rendent service à personne en les gardant sur eux pendant les concerts ..), et également sur les stands tels que Konbini (avec tout pleins de stickers qui vont bien entendu finir sur mon ordi), Tsugi, qui vendait ses magazines, ses samplers et un tee shirt, ainsi que la grosse boutique, Rough Trade. Ceux là proposent des tee shirts qu'ils amènent au fur et à mesure des concerts (j'ai retrouvé le modèle de mon T-Shirt de TEED à la fin de la soirée) en plus de ceux estampillés pitchfork, des vynils et des cds des artistes présents sur les 3 jours, ainsi que de ceux qui passaient en After. Au moins maintenant je sais que le nouveau Lindstrom est sorti.
En face, un autre escalier, similaire, nous emmène vers d'autres stands, cette fois ci sur des éléments graphiques, des bijoux, des illustrations. On retrouve Sacré Paulette ou Papier Tigre. Plus pour femmes (ou bobos vu certains prix) ceci dit. Des babioles vintages qui ont de la gueule.

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Place aux choses sérieuses, je me faufile donc pour le concert de Purity Ring. La mise en scène est originale, il s'agit de loupiotes en forme de grandes pilules (c'est pour vous imaginer la scène). Le groupe vient sur scène et propose tout ce qu'il y a de mieux sur leur bon (mais inégal) premier album, à savoir Obedear, Fineshrine, Lofticries, Belispeak, etc .. Le public en est encore à ses balbutiements, mais outre les réflexions malvenues que j'ai pu entendre sur le physique et le style de la chanteuse dans le public, celui ci semble ravi. Pourtant, comme le précise Megan, la chanteuse, un problème technique de micro a officié pendant 20 bonnes minutes. Rien de trop choquant ceci dit, mais sa voix était étouffée par la musique, du coup. Corin, le musicien, fait tout à l'envers. La batterie est programmée mais tout en étant modifiable, et ses baguettes lui servent à taper pour faire les mélodies sur des petits ballons lumineux qui s'allument au contact de la baguette. Megan vient de temps à autre taper dessus, quand ce n'est pas sur son tambour de son côté. A la fin du bref concert, des fans demandent au groupe qui participe au rangement de leur matos un dédicace de Shrines. Très gentils, ils se joignent à nous (enfin, je me suis incrusté avec elles hein) quelques minutes plus tard pour discuter, des poignées de mains, et les autographes. Corin me dessine un petit coeur avec mon prénom et Megan appose sa signature sur le côté. Très aimable, ils parlent mais je ne comprend pas forcément tout avec le brouhaha ambiant, mais ils évoquaient un autre concert le lendemain avec leurs amis de Doldrums. Bon, nous ne restons pas trop, ça serait mal poli et Megan retourne aider les autres (je lui aurais bien fait un gros câlin, mais ça sera pour une prochaine fois).

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Je rejoins en court de route Twin Shadow en face pour un live plutôt sympathique, dans lequel je ne reconnais malheureusement que quelques chansons du premier album. Cela dit, très plaisant à écouter. Sachant mettre une bonne ambiance, George Lewis Jr. nous propose de retirer nos t-shirt, ce que (ah, je vous vois venir) certains exécutent.

Petit tour extérieur (pour boire) mais au préalable il me faut acheter des jetons estampillés pitchfork. En fait, à l'instar d'une salle d'arcade, la monnaie doit ici être transformée en jetons pour que l'on puisse boire, manger (heureusement pas pour les stands en haut des escaliers que j'évoquais plus haut). Le burger classique est par exemple à 3 jetons, la bière à 2 (plus un demi jeton pour le verre), et à 2 euros le jeton, si mes souvenirs sont bons, on obtient donc un burger à 6 euros, une demi à 4. 5 en comptant le verre. Ca part vite, croyez moi (surtout maintenant que je fais les comptes avec vous).

Je rejoins Liars en cours de route sur un titre très techno (gros kick). Malheureusement, l'ensemble ne me convainc pas, soit trop bourrin avec un public peu réceptif, soit assez ennuyeux, disons le. Je ne suis pas trop fan de leur musique à la base. Mais ça se danse bien. Quel dommage par contre que la vidéo de fond soit banale. En gros, ils se filment en train de faire du rangement dans leur studio et de composer brièvement, mais c'est lent et ne colle pas avec la musique.
Je noterais également le chanteur qui n'hésite pas à interagir avec le public en lançant des "fromages !" ou "saucisson !" entre les chansons, et de leur côté ils se donnent à fond également.

Je passerais sur Death Grips qui ne me plaisait absolument pas (je trouve d'ailleurs leur musique assez en marge avec le thème du festival) pour manger, car oui, j'ai faim. Bon par contre, le burger chaud ça aurait été mieux. Mais qu'importe, je ne tenais plus sur place et c'était le moment idéal pour faire un petit tour. Tant qu'on y est, dans les verres, j'ai apprécié l'impression Pitchfork sur ceux ci ainsi que l'affiche avec tous les noms sur d'autres. Bon, je me suis retrouvé avec un verre Heineken, mais tant pis. L'occasion de discuter avec de très agréables norvégiens et de leur dire à quel point j'adore la musique qui vient de chez eux. "You know Annie ? Royksopp ? Lindstrom ?". Evidemment, oui. J'ai été surpris de voir autant d'étranger dans le festival. Cela devait au moins représenter 40% du public, avec toutes les langues, italien, anglais, espagnol, tout, tout ! Je laisse les Norvégiens après qu'ils me disent qu'ils sont venus ici car aucun festival ne serait jamais aussi bien chez eux. Comme quoi, ils n'ont pas tout non plus.

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De retour avec Breton, que je ne connaissais que de nom. Et encore, je pensais qu'ils étaient français et qu'ils sortaient de chez Kitsuné. Autant dire que j'étais super bien renseigné .. Bonne surprise car ils commencent enfin à faire danser le public (certes après 20 bonnes minutes). Musicalement parlant, ça m'a semblé bon, et le groupe était à fond, le chanteur était vraiment ravi d'être là. Ils le disent tous, mais vu le nombre de fois qu'il l'a dit, je veux bien le croire !

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Le groupe le plus attendu de la soirée (à en croire le nombre de personne qui s'est agglutiné devant la scène était les Grizzly Bear. Là encore, je ne connais que trop mal, mais musicalement c'était bon. Après, sur scène, je ne sais pas, ça ne bouge pas tant que ça, on admire mais c'est tout.
Néanmoins, au bout de la moitié, je préfère attendre en face pour Disclosure.

Justement, au premier rang, Disclosure m'a retourné ! Le public était enfin à bloc, et ils nous délivrent un live qui passe très rapidement, enchaînant plutôt bien leurs titres (des 3 EP) que le remix imparable pour Jessie Ware. Efficace, et le public est là, on en redemande. Latch fini de nous achever en beauté. J'ai noté un morceau que je ne connaissais pas, très efficace, très 90's. Peut être un remix. Leur live se construit autour d'une piste qu'ils passent et de la mélodie qu'ils rejouent pour l'un et du contrôle des effets et des kick pour l'autre (en plus d'une petite batterie).

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Armé de mon t-shirt de Totally Enormous Extinct Dinosaurs, je me faufile entre la foule après la fin de Disclosure pour être bien placé pour l'homme qui aimait les costumes de dinosaures. L'ayant vu 4 jours auparavant à Nantes, l'approche est différente. Le concert est plus court et les gens sont moins composés de fans. Du coup, les enchaînements entre les morceaux sont un peu plus chaotiques, moins bien sentis. Cependant, Blood Pressure ou Household Goods (toujours en final) sont imparables, avec en plus l'aide des lances-confettis (oui bon bah je ne sais pas comment ça s'appelle en vrai ces choses là), des lumières et des danseuses qui mettent sacrement l'ambiance. Un show complet et efficace, avec une Luisa costumée façon Halloween. Un vrai bonheur, bien trop court forcément, même s'il n'a gardé que les morceaux les plus efficaces.

Petite pause pour les jambes en écoutant de loin Rustie. Ne sachant trop reconnaître ses morceaux, je me suis néanmoins fait plaisir sur 2 titres de Sebastian, du Club Cheval (…) et du Justice. Cependant, la grande partie du set (ou du live, je ne sais pas du coup) réside en des morceaux très dubstep grime urbain (c'était peut être tout simplement les siens). Je ne connais pas suffisamment le bonhomme mais de loin ça s'écoute, dans son genre.

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Enfin, me voilà sur la fin avec Simian Mobile Disco, que je n'avais pas encore vu en live (seulement en DJ-Set au Scopitone). Je passerai outre le moment de fou rire ou un gars s'est assis par inadvertance sur la tête de son pote, bref, comme je disais, passons (d'ailleurs il espérait en rigolant que je ne le mette pas sur un blog. S'il savait !). Le public semble s'être un peu endormi (coucou les cernes !) ou légèrement défoncé, au choix, sans compter le couple qui règle ses comptes à côté de toi pendant le concert dans une langue que tu ne reconnais pas. Peu importe, je me captive pour leur live. Et quel live ! Comme à leurs habitudes, les 2 compères suivent leurs instincts et s'écartent généralement des versions d'origines pour s'éclater sur leurs sonorités, d'autres portes de sorties pour créer de nouvelles identités à leurs morceaux. Très bien vu de leur part, d'autant plus que cela leur permet de faire des enchaînements sans accrocs et surtout de faire de belles choses, comme le vocal de Put Your Hands Together qui s'intègre parfaitement bien sur une version arrangée de Sleep Deprivation.

La fatigue commence à se faire sentir, les larmes viennent au contact de l'air frais, pas le choix, je fais l'impasse sur Julio Bashmore, tant pis. Alors, après des centaines de pieds écrasés, un verre reçu dans la tronche, des centilitres de bières reçus sur le tee shirt, des vomis effleurés de peu, je peux le dire : ça fait un bien fou de retourner dans un grand festival, surtout de connaisseurs, Pitchfork oblige. Ainsi s'achève une excellente soirée qui me donne déjà envie d'être à l'année prochaine (et qui me fait regretter d'avoir loupé les 2 autres journées !).

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Les photos sont de Tom Spray (pour Pitchfork).

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