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Top 15 totalement subjectif des albums de 2009.

# Ceux qui auraient pu y être: The Prodigy- Invaders Must Die / Patrick Watson - Wooden Arms / Music Is Not Fun - British Rendez Vous / Malajube - Labyrinthes / Julian 'Dieu' Casablancas - Phrazes For The Young

# Prix spécial du Jury Taille Crayon - Le Pacte à Simon

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Je mets Taille Crayon en prix spécial, car rien n'arrive à la cheville de Taille Crayon, pas même leurs chaussettes. Donc voila Le Pacte à Simon, encore un album brillantissime de la part des Rouennais, consacré disque de curry en Inde et disque de Kebab en Turquie. Le groupe normand atteint ici tant une perfection musicale qu'une totale maitrise des paroles, en témoigne le single Esbrouffe feat. Charly, vendu à 4 millions d'exemplaires à Haïti, dont le lyrisme des paroles et la maitrise vocale de moi-même atteignent un niveau jamais égalé. Au moins.

#15 Benjamin Biolay - La Superbe

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Ouais, du Biolay. Bizarre hein ? Et pourtant.
Je crois que c'est la faute de Lyon Presqu'île, aussi. Biolay me prend par les sentiments avec cette chanson là. Mais surtout, un artiste qui ose encore sortir un double album de 23 titres de qualité quand d'autres lâchent des albums baclés de 10 titres, ça se fait de plus en plus rare. Alors oui, Monsieur Biolay le lyonnais se balade dans mon top 15.

#14 Julian Plenti - Julian Plenti Is... Skyscraper

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Ah Paul Banks. Avec ses lunettes et sa petite chemise, il a une bonne petite tête de geek. Bah n'empêche que Paul Banks, même tout seul, il est bon. Son album sort pas vraiment du style d'Interpol, tout en étant un peu plus calme que ce que peut faire le groupe. En tout cas, Skycraper rattrape bien Our Love To Admire, baclé et fade, à l'image de la chanson Unwind, très dynamique et enjouée ; assez surprenant venant d'un gars d'Interpol. A croire que le leader du groupe avait besoin de prendre un peu l'air pour retrouver un peu de fraicheur dans sa musique.

#13 Noah And The Whale - The First Days Of Spring

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Déprimant, ce Noah and The Whale. Ca tempère avec le premier album, qui respirait le bonheur, les bisounours et les piou-pioux sur les rambardes du Parc Asterix un samedi après-midi. Celui-là sent le chagrin d'amour, la désillusion, mais aussi l'espoir. Ca change, mais bizarrement c'est toujours aussi prenant. Les émotions ne sont pas les mêmes, mais elles sont toujours là, et bien là, même.
Love of an Orchestra = Epic win, au passage.

#12 The Horrors - Primary Colours

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The Horrors, ce n'est absolument pas le genre de groupes que j'aime, normalement. Degaine d'emo dépressifs, avec un supplément "KOM T TRO DARK". En concert, c'est pire : pendant une heure, pas un seul n'aligne un sourire. Mais musicalement, c'est quand même vachement bon. A mi-chemin entre Interpol et Joy Division, le style du deuxième album des Horrors a quand même vraiment de la gueule. Mention spéciale à New Ice Age, on croirait Ian Curtis sorti de sa tombe pour nous balancer une version moderne de Dead Souls.

#11 Moby - Wait For Me

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Enfin ! Enfin Moby est retourné à ses racines, à ce qui l'a fait connaitre. C'est à dire ce style musical qui lui est propre, celui de ses premiers vrais succès, Play et 18. Faut dire qu'après le très très bof Hotel mais surtout l'horrible Last Night, j'avais presque perdu espoir en Moby.
Mais avec Wait For Me, le New Yorkais reprend son rang de dieu musical à mes yeux, tant il est capable de tout faire à la fois. Malgré tout, il reste quelques ovnis auxquels je n'ai pas accroché, vers le milieu de l'album. Mais que dire de Shot In The Back Of The Head (à voir avec le clip, réalisé par David Lynch), qui est pour moi une des plus grandes chansons de Moby avec Porcelain et Natural Blues : calme, belle, majestueuse.

#10 Grizzly Bear - Veckatimest

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C'est toujours difficile de juger un album de Grizzly Bear. Tout d'abord parce pour les écouter, il faut être en condition : dans un lieu calme, seul, pour pouvoir apprécier la douceur et les nuances de leur musique. Ayant découvert toute la discographie de Grizzly Bear, j'ai du mal à distinguer tous leurs albums, tant il y a une sorte d'alchimie entre les différents opus du groupe. Veckatimest, c'est doux, c'est reposant, c'est beau. C'est bien quoi.
La fournée 2009 ne sort donc pas vraiment de l'orientation musicale des américains, si ce n'est par la présence de Two Weeks, que l'on pourrait qualifier sobrement de "OMG LOLOL EPIC WIN". Et tant mieux.

#09 Datarock - Red

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Non sérieusement.
Seul Datarock pouvait aller tourner un clip dans un supermarché français, transformant ce qu'il me semble être un Auchan en une espèce de boite de nuit remplie de gars en sweat et jogging rouges, lunettes noires, au milieu des fruits et légumes affichés en promotion (The Pretender).
Seul Datarock pouvait ressusciter le mythique "Beat It" de Michael Jackson en usant des images les plus kitsch possible (Give It Up).
Seul Datarock pouvait pondre une chanson dont les paroles ne sont uniquement composées de titres de chansons des Talking Heads (True Stories).
Après un premier album génial, les norvégiens de Bergen continuent sur leur lancée avec un album franchement chiadé, reprenant tous les éléments qui ont fait le succès de Datarock Datarock : rythme addictif, paroles désopilantes et style kitsch assumé et revendiqué. La mayonnaise prend logiquement : Datarock, ça roxxe.

#08 Kasabian - The West Ryder Pauper Lunatic Asylum

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J'ai toujours bien aimé Kasabian, sans jamais les aduler, comme cela peut être le cas pour d'autres groupes de ce top. Pourtant, ils sont 8e, et c'est mérité, tant leur album ne souffre d'aucun temps faible, d'aucun "ventre mou de chansons de remplissage", propre à pas mal de second ou troisième albums de groupes en bout de courses (Prends ça, Alex Turner). Je pense même qu'il aurait pu squatter une des 5 premières places si cet album n'avait pas été bloqué par des gros coups de coeur.
Parce qu'il faut le dire, si The West Ryder Pauper Lunatic Asylum est excellent, c'est parce qu'il est travaillé, varié, et qu'il en ressort une impression d'album compact que l'on peut se passer entièrement sans s'ennuyer une seule seconde. Entre de véritables pépites indescriptibles (Underdog, Fire) , des bombes pleines d'intensité (Fast Fuse ou Vlad The Impaler) ou encore des morceaux plus calmes mais tout aussi géniaux (Thick As Thieves, Happiness), Après un second opus somme toute moyen, Kasabian se relance ici de la meilleure des manières.

#07 Art Brut - Art Brut vs. Satan

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Rien que le titre peut déjà prêter à sourire. Imaginer Eddie Argos partir à l'assaut de l'enfer avec sa moustache et sa dégaine de pizzaiolo, ça vaut son pesant de cacahuètes.
Le premier single, Alcoholics Unanimous, sorti un mois avant l'album, ne prédisait que du bon. Des paroles débiles, un refrain scandant "BRING ME TEA ! BRING ME COFFEE !", un clip tout bonnement génial. Bref, du grand, du très grand Eddie Argos.
On pourrait qualifier l'album de "rafraichissant", en somme, tant il respire la simplicité. Des riffs simples, des paroles pas vraiment recherchées, mais attachantes (DC Comics And Chocolate Milkshake), et toujours Art Brut qui blablate sur la musique. Le truc, c'est qu'Art Brut, ça marche, tout le temps. Ca n'a rien d'extraordinaire, mais ça marche : certaines chansons entrent dans les têtes pour ne plus en ressortir (notamment Demons Out!, de loin la meilleure chanson de l'album).
Ce qui est déprimant avec Art Brut, c'est qu'ils n'ont rien d'extraordinaire, ni dans la musique, ni dans les paroles. Ils sont juste doués pour pondre des petites chansons sympatoches qu'on se passe et repasse sans bouder.

#06 The Whitest Boy Alive - Rules

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The Whitest Boy Alive, mené par Erlend Øye, c'est un synthé, une guitare, une basse, une batterie, et beaucoup de génie. Leur premier album, Dreams, était une perle, une vraie perle, remplie de morceaux surprenant dans le bon sens du terme, tant leur style était indéfinissable.
En fait, ce groupe est l'illustration même qu'un roux peut être un génie. Erlend Øye, originaire de Bergen (Tiens, comme Datarock), est un touche-à-tout surdoué qui sème du génie partout où il passe, et ce malgré la couleur de ses cheveux qui le prédestinait à un avenir sombre.
Pour en revenir à l'album, il aurait du être bien plus haut dans ce classement, tant mon amour pour The Whitest Boy Alive est grand. Malheureusement, la puissance de Rules ne réside qu'en quelques chansons de qualité exceptionnelle, laissant une impression de déséquilibre par rapport aux autres titres de l'album. Je pense surtout à 1517 et à Gravity, deux merveilles qui éclipsent totalement le reste de l'album, pourtant loin d'être mauvais. Ces deux titres à eux seuls méritent un véritable culte. D'autres titres de l'album sons très bons, comme Intentions ou Rollercoaster Ride, très agréables. Mais ils ne peuvent rivaliser avec les deux bombes lachées par le groupe. De plus, quelques chansons sont relativement quelconques, et ternissent quelque peu l'uniformité de l'album. Dommage, Rules aurait pu être une véritable pépite.

#05 Phoenix - Wolfgang Amadeus Phoenix

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Phoenix. Il fallait bien qu'ils tombent quelque part.
Leur album n'a pas fait tant de remous que ça en France. Leur renommée sur notre humble territoire est d'ailleurs pitoyable comparée au succès qui est le leur à l'étranger. Lors de mon voyage à Stockholm en mai dernier, le dernier album squattait le 5e rang des ventes, tandis qu'il se trainait lamentablement sur les devantures des rayons rock indé de la Fnac à la même période. A la télé, même son de cloche. Les versaillais alignent la totalité des talks show les plus hupées des Etats-Unis, et ne font qu'un bref passage au Grand Journal en France. A croire que la France n'est vraiment pas un pays fait pour le pop-rock (Prends ça, Adrien Gallo).
Bon ok, j'abuse un peu, on a bouffé du Lisztomania pendant un bon mois, et leur concert au Zenith a fait salle comble. Il faut dire que Phoenix, après It's Never Been Like That, a continué sur le chemin du grand public, avec Wolfgang Amadeus Phoenix. L'album est plus accessible que les premiers opus des franciliens, avec des refrains accrocheurs (1901) et des titres façon "c'est fini, tu m'as dans la tête, tu vas me fredonner toute l'aprèm et faire chier toute ta bande de pote avec cette mélodie" (Lisztomania, Armistice).
Le ton volontairement plus indie de Wolfgang Amadeus Phoenix donne l'impression que les quatres versaillais se sont éclatés. Et comme ces quatres-là sont doués, l'album est bon, très bon même, et se permet même le luxe de lancer un clin d'oeil à leur premiers amours, avec un titre comme Love Like A Sunset, qui renvoie les fans de la première heure de Phoenix aux bons souvenir de United.

#04 Doves - Kingdom Of Rust

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Bordel, je l'ai attendu cet album !
Après être tombé littéralement amoureux de Doves il y a quelques années, au point d'acheter les trois premiers albums d'un coup, je commençais sérieusement à ronger mon frein, en attendant de nouveaux titres.
Doves, c'est un peu comme Coldplay, en mieux, en beaucoup mieux même. Alors autant vous dire qu'un nouvel album de Doves, ca se déguste. Surtout quand le premier titre, Kingdom Of Rust, est laché un mois avant la sortie, accompagné d'un clip tout simplement fabuleux (Richard).
J'avais eu l'occasion de choper 4 titres de cet album sur un live, et le premier aperçu avait été bon. Une fois l'album entier dans mes mains, je n'ai pas été déçu : Doves ne bâcle jamais un album. Kingdom Of Rust est donc une merveille. Une de celles qu'on ne voit plus souvent dans le domaine de la pop-rock.
Parce que dans cet album, tous les titres sont travaillés, tous dégagent quelque chose. Que ce soit la tristesse de Kingdom Of Rust, l'espèce de nostalgie qui se dégage de Winter Hill ou la puissance de House Of Mirrors, tout y est. Doves nous fait voyager partout, sur les collines de Manchester ou sur les côtes de Southampton, comme ils nous faisaient traverser les cités de Glasgow dans Black And White Town.
Le trio mancunien ne change donc pas ses habitudes. De leur patience naît un album plein, où chaque seconde est travaillée. Un album comme on en fait plus.
Et putain que c'est bon.

#03 Kings Of Convenience - Declaration Of Dependence

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Revoilà Erlend Øye, mais cette fois-ci accompagné de son ami d'enfance lui aussi originaire de Bergen, Eirik Glambek Bøe. Alors que The Whitest Boy Alive, le premier groupe d'Erlend, produit de l'espèce d'electro-indie enjouée, au style relativement indéfinissable, Kings Of Convenience fait plutôt dans la douce ballade folk.
Armés d'une guitare chacun, les deux norvégiens semblent laisser faire leur complicité pour pondre des chansons calmes, reposantes, de celles qu'on se passe un matin de printemps, en se baladant dans la campagne.
La campagne et le printemps, c'est d'ailleurs l'environnement choisi par Kings Of Convenience pour le premier clip de Declaration Of Dependence, Boat Behind. Avouez que ça a de la gueule, deux norvégiens dans une bagnole pourrie, en rase campagne française (Je suis personnellement fan des lunettes d'Erlend).
Il aura fallu 5 ans pour que Kings Of Convenience refasse surface. 5 ans après la sortie de Riot On An Empty Street, Declaration Of Dependence était logiquement attendu au tournant. Et s'il a fallu 5 ans aux deux scandinaves pour sortir cet album, c'est bien parce qu'ils ont pris leur temps pour le fignoler.
Declaration Of Dependence commence avec 24-25, sorte de douce petite mise en bouche pour les titres géniaux qui suivent. Suivent donc Mrs Cold, Me In You et Boat Behind, trois titres que je me passe personnellement en boucle depuis la sortie de l'album. Trois petites perles de fraicheur, que l'on fredonne les yeux fermés en secouant la tête comme un sexagénaire endormi dans le RER.
Mais ne mettre l'accent que sur ces 3 premiers titres serait faire offense à l'album en lui-même, excellent de bout en bout. Ainsi les violons de Peacetime Resistance comme le ukulélé de Rule My World font de cet album une petite mine d'or ou tout est bon à prendre. L'album n'est pas exempt de chansons un peu plus "tristes", qui sentent plus l'automne que le printemps, comme Renegade ou Riot On An Empty Street, qui viennent tempérer avec la naïveté et l'innocence qui se dégage des premières chansons.
Declaration Of Dependence est donc un album frais, dans le sens où on l'écoute avec plaisir, en ayant l'impression d'entendre quelque chose de nouveau, car malgré leur dix années d'existence, Kings Of Convenience réussit à rester dans la ligne tracée par Quiet Is The New Loud en 2001, sans jamais servir du réchauffé, et tant pis s'il faut attendre 4 ou 5 ans entre chaque album tant que les deux norvégiens continuent ainsi.

#02 The Rakes - Klang!

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Quel sympathique cadeau d'adieu pour les 4 londoniens que ce Klang!. Si on nous avait dit que The Rakes se ferait la malle quelques mois après la sortie de cet album, on l'aurait peut-être abordé différemment.
Que je sois franc : je suis tout sauf objectif. J'adule les Rakes depuis 5 ans et leur apparition dans cette merveille vidéoludique qu'était Fifa 06. Vint ensuite l'excellentissime Capture/Release, petite pépite indie d'une demie-heure qui restera l'album que mes oreilles auront le plus écouté jusqu'à la fin de mes jours.
Deux ans plus tard, les Rakes nous servent Ten New Messages, un album plus sobre, plus calme, et en conséquence plus insipide. On aurait pu même croire avoir perdu le côté déjanté des quatre british. En somme, le traditionnel deuxième album raté du groupe sympathique, d'autres sont passés par là.
C'est donc avec une attention toute particulière que j'attendais Klang!. Pour le 3e album, il n'y a pas d'entre deux : soit c'est le renouveau, soit c'est le cassage de gueule. Et malgré ma subjectivité, je n'en reste pas moins exigeant.
Et quel plaisir de retrouver les Rakes des débuts, d'avoir de nouveau affaire à des bombes de deux minutes trente à peine qui s'enchainent rapidement. Le gros point noir de l'album réside en sa durée, qui frôle à peine la demi-heure, mais au moins, c'est une intense demi-heure. Il semble qu'Alan Donohoe ait renoué avec ses petits carnets de paroles et que tout le monde se soit affairé à faire de cet album un truc beaucoup plus abouti que le précédent.
Des chansons comme 1989 ou Riot On An Empty Street ou Shackleton sentent bon les Rakes de 2006, les paroles sont toujours au top, le rythme est là, on hume le bordel émanant du studio d'enregistrement. A noter aussi quelques petites chansons un peu plus calmes, mais toutes aussi sympathiques (Muller's Ratchet, The Light From Your Mac), qui permettent de reprendre un peu son souffle entre deux attaques.
A l'écoute de cet album, on se dit "Chouette, les Rakes sont de retour". Ouais, les Rakes étaient de retour. Et au fond, on se dit que cette séparation est un beau gachis tant il restait de potentiel à exploiter dans ces quatre excentriques de la scène indie londonienne.

#01 Andrew Bird - Noble Beast

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Douceur. Bonheur. Merveille. Andrew Bird. Dieu.

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